Peintre de scènes de genre, dessinateur,
aquafortiste et lithographe. Élève à l'Académie de Bruxelles d'Antoine Brice
(1752-1817) puis vers 1811 de Pierre-Joseph-Célestin François (1759-1851) et
d'Ignace Brice, le fils d'Antoine. En 1813, il est admis pour la premières fois
au Salon de Bruxelles. Le 31 août 1814, il trouve un emploi d'expéditionnaire
au Ministère des finances, mais ne peut le conserver car il aurait dû effectuer
des stages en province, et il veut rester à Bruxelles pour soutenir sa mère
veuve ayant la charge de jeunes enfants. Il devient employé d'un marchand de
savon, puis, vers le début de 1815, est comptable d'un magasin de nouveautés (Guislain, p. 60). C'est probablement
cet emploi qui lui donnera le goût de représenter costumes et accessoires. Il
prend une autre orientation professionnelle grâce aux neveux du peintre
Pierre-Joseph-Célestin François, qui sont entrés, peu après la chute de
l'Empire, dans les bureaux des services topographiques à Courtrai. Guislain (p.
63), les appelle « les frères Bauwens », mais il s'agit en fait des
frères Böens. Ils signalent à Madou que leur chef, le colonel Van Gorkum,
cherche un dessinateur pour le département de la guerre. Madou est engagé et
part pour Courtrai. Une lithographie, La chute infaillible, par J.-B.
Madou et A. Boëns, datée de 1820 et conservé au Cabinet des Estampes de
Bruxelles a peut-être été réalisée à Courtrai. Madou est admis dans la Société
des Beaux-Arts de cette ville. Début 1820, les travaux étant terminés à
Courtrai, il est muté, toujours comme dessinateur, à Mons. Le ministre du
Waterstaat est alors le Duc d'Ursel. C'est probablement à Mons que Madou
découvre les lithographies de Charlet, dont les premières ont paru en 1817 (Guislain, p. 71). Peut-être Omer
Waucquière en vend-il dans sa boutique.
Une lithographie, Le Doudou, sur une
pierre à gros grain, a probablement été exécutée à Mons en 1820 et c'est
probablement pendant son séjour montois qu'il dessine le portrait de Philibert
Delmotte, fondateur de la bibliothèque de Mons, qui mourra en 1824 ; ce
portrait servira à illustrer une notice biographique éditée à Valenciennes par
son fils Henri-Florent Delmotte, bibliothécaire de la ville de Mons. Un
portrait de H. Delmotte par Madou est publié dans Notice sur H. Delmotte,
publiée par la Société des Bibliophiles Belges ; avec un fac-simile de son
écriture, et un portrait dessiné et lithographié par Madou, Mons. Typographie
de Hoyois-Derely, libraire, M.DCCC.XXXVI. Tiré à 100 exemplaires destiné au
commerce, et à 27 exemplaires sur Hollande, destinés aux membres de la Société[1].
Madou réalisera plus tard un portrait de Henri-Florent : À la mémoire de
Monsieur Henry Delmotte notaire à Mons décédé le 7 mars 1836 agé de 37 ans
qui porte la mention "Lithographie de Wauquière à Mons".
En 1820,
Madou est engagé par Marcellin Jobard. Son premier travail important pour la
lithographie de Jobard est Voyage pittoresque dans les Pays-Bas, édité
de 1821 à 1828. Madou devient rapidement célèbre. Le Journal de Bruxelles du
17 décembre 1824, suite à la publication de la Vie de Napoléon, déclare
que la Belgique possède aussi son Horace Vernet. Les historiens de l'art
allemand iront jusqu'à l'appeler "le Menzel[2]
belge" (De Ingres à Paul Delvaux, p. 3). Après un contrat de
trois ans avec Jobard, Madou travaille aussi pour d'autres éditeurs.
Planche
pour Belgische Muzen-Almanak 1826. Eerste Jaargang [3].
L'impression
de ses Costumes de l'Armée des Pays-Bas est commencée par
Schouten-Parmentier et achevés par Delfosse (Guislain,
p. 105).
Il donna à
l'éditeur Delfosse une suite de cinquante planches des Costumes militaires des
Pays-Bas dans lesquelles l'artiste ne se bornait pas seulement à donner la
fidèle représentation des costumes, mais aussi des allures des soldats
néerlandais, comme le faisaient pour la France Charlet et Raffet. Tout cela
était fidèlement interprété d'après nature, et la plupart des officiers que
l'artiste représente sont des amis. Ces Estampes, coloriées avec soin, ont à
côté de leur valeur d'art un grand intérêt historique, car tous les
connaisseurs sont d'avis que ses costumes sont d'une rigoureuse exactitude (Hymans).
Quand le
gouvernement des Pays-Bas décide de licencier les régiments suisses cantonnés
dans le royaume, Madou réalise une suite de portraits lithographiques (in -4°,
66 effigies, non signées).
M. Madou, un
des meilleurs dessinateurs de Bruxelles, est depuis quelques jours à Namur,
pour faire les portraits de MM. les officiers suisses de la garnison, qui
doivent se séparer au mois d'août prochain. Ces messieurs ont résolu avant de
se quitter de se donner en souvenir chacun leur portrait, en commémoration de
la fraternité qui a toujours régné entr'eux (Le Catholique des Pays-Bas, 3 août 1829, qui cite Le Courrier de la Sambre).
Il travaille au Recueil Musée de La Haye
(voir notice Desguerrois (& C°)) et à son retour à Bruxelles, est
remarqué par l'éditeur Tencé, qui lui commande des planches pour le Recueil
de la Galerie d'Arenberg que préparait Charles Spruyt (auquel collaborera
aussi Thomas Sidney Cooper).
La société des beaux-arts de Bruges continue
avec un zèle remarquable ses belles publications.
Cette persévérance rare aujourd'hui dans les
entreprises ne peut s'expliquer que lorsqu'on réfléchit que des artistes et des
littérateurs du premier ordre dirigent cet établissement et que des hommes
occupant les plus hauts rangs, ont bien voulu le prendre sous leur patronage
spécial. Outre une foule d'ouvrages à bon marché, quoiqu'ornés de quantité de
dessins sur bois, que cette société a fait paraître jusqu'à ce jour, voici
qu'elle offre au public la seconde livraison, qui doit dans un mois être suivi
de la troisième, de la vie des peintres flamands et hollandais.
Le papier, le caractère, le format, la
perfection des lithographies qui sont toutes des compositions originales du
célèbre Madou, font de cet ouvrage quelque chose de remarquable et tellement
au-dessus de ce qui a été publié jusqu'à ce jour, sans parler de notes
biographiques et historiques dues à la plume des meilleurs écrivains belges,
que les formules laudatives - chose étonnante ! - sont au-dessous de la vérité (Journal de Bruges,
25 mai 1839).
Il copie en lithographie le Dévouement du
bourgmestre Pierre Van der Werff de Gustave Wappers (Guislain, p. 104).
Son Entrée de Léopold Ier à Bruxelles est
diffusée par Fietta et L'inauguration de Léopold Ier a
été réalisée avec la collaboration de Paul Lauters.
Souvenirs de Bruxelles, dessinés par Madou, publiés par Dero Beker, contient
cinq planches lithographiques imprimées par Guillaume-Philidor Van den
Burggraaff,: Fête populaire au bois de Forêt, Course de chevaux dans la
plaine de Mon-Plaisir, Foire du mois d'octobre, Estaminet, Promenade aux étangs
en janvier (plus le titre et la couverture sur laquelle une vignette ovale
représentant un paysage, sur le premier plan duquel est un homme coiffé d'une
casquette et couvert d'un manteau jeté sur l'épaule droite). À Paris, chez M.
Dero[4]
.
À une date indéterminée, probablement par
l'intermédiaire de Marcellin Jobard, et au plus tard à la fin de l'année 1830, Madou et l'imprimeur parisien Charles Motte sont
entrés en contact. Motte imprime Album de Douze Petits Sujets pour l'année
1830 et Etrennes pour 1831 ou Album lithographique composé de Douze
Sujets (parution à Paris et à Londres : Twelve Subjects composed and
drawn on stones by Madou of Brussels - Douze Sujets composés et dessinés sur
pierre par Madou de Bruxelles : ces douze scènes de la vie quotidienne
paraissent vers Noël, en 1830[5].
Promenade au parc, La Provision de bois, Retour du marché, À Tivoli,
Chansons patriotiques, Les Etrangers, Le Lundi, Marchande de moules, Jeune
fille en mantelet, Entrée en ville, La Chute inévitable, L'Erudit de village.
Toutes les planches portent le titre Bruxelles. Cet album remporte peu
de succès à Paris, selon une lettre de Motte à Madou le 29 février 1836 (citée
par Van der Marck, p. 99).
En 1832, il dessine le général Belliard sur
son lit de mort
En vente
chez DEWASME-PLETINCKX, rue des Paroissiens, n. 22, à Bruxelles.
Le général
Belliard, dessiné sur son lit de mot, par Madou. Prix : 1fr.
Sur papier
de Chine, 1fr. 50
(Le Courrier belge, 2 février 1832 ; 7
février1832)
La même année, il dessine avec Paul Lauters une
lithographie commémorative, qui fait l’objet d’une critique élogieuse par
Marcellin Jobard, propriétaire du quotidien bruxellois Le Courrier belge :
Beaux-arts.
– Lithographie.
L’inauguration
de Léopold Ier roi des Belges.
Avant
l’invention de la lithographie, beaucoup de personnes curieuses de posséder de
belles gravures ne pouvaient ou ne voulaient pas faire la dépense nécessaire
pour se les procurer, parce que l’achat en était trop coûteux ; mais
depuis que l’art de lithographier est en pratique, il est peu de curieux qui ne
se procurent une foule de productions sorties du crayon des plus habiles
artistes, et l’effet de la lithographie est de rendre aujourd’hui les tableaux
aussi communs que les libres le sont devenus depuis l’invention de
l’imprimerie.
Le tableau
de l’entrée de Léopold à Bruxelles, attendait pour pendant celui de son
inauguration.
L’éditeur
peintre lui-même, aura sans doute également su communiquer aux artistes qu’il a
employés et son zèle et le feu de son imagination ; car ils se sont
surpassés.
Nulle aussi
belle composition n’est encore sortie du crayon de M. Madou qui s’est depuis
long-temps placé parmi nos dessinateurs les plus estimés.
Un grand
peintre de nos temps[6],
chargé de représenter le sacre d’un monarque français, disait qu’à son avis il
n’y avait pas de sujet plus ingrat à bien exécuter qu’une telle
cérémonie ?
M. Madou
nous semble avoir vaincu les difficultés et avoir tiré de cette scène imposante
un parti si avantageux qu’il nous semble au dessus de tout éloge.
Il y avait
deux momens à saisir ou celui du serment de S.M. ou celui que l’artiste a
choisi et qui paraît être celui où M. le régent remet ses pouvoirs entre les mains
du roi qui est entouré des grands personnages de l’état, tous aussi faciles à
reconnaître que ceux qui en demi teinte sont placés dans les tribunes.
Dans le
deuxième plan paraissent les blessés de septembre. Un groupe particulièrement
remarquable, c’est celui des chasseurs de Chasteler. Ce sont autant de
véritables portraits. Ce doit être pour chacun d’eux un tableau de famille. Sur
la gauche est encore un fort joli groupe de deux dames, un monsieur et un
enfant. Ce qui nous a surtout frappés, c’est que dans un si grand nombre de
figures, il n’y en a pas deux qui se ressemblent. M. Lawters[7]
qui a exécuté les accessoires s’est acquitté de cette tâche de manière à les
faire répondre à sa majesté, de la scène et de la représentation. Il s’est
montré digne d’être associé à M. Madou. On peut dire que cet ouvrage fait faire
à la lithographie des pas rapides vers la perfection, et nous ne pouvons
refuser des louanges à M. Simoneau qui s’est chargé de l’impression et s’en est
très-bien acquitté.
L’éditeur,
M. Rottigni a dédié cette composition aux chambres, et leur en fera hommage
mercredi matin. Il doit s’attendre à des encouragemens de leur part, et nous
aimons à croire que les compositions précieuses pour notre histoire, dues à son
zèle et au travail de nos artistes, orneront les salons et les salles de nos
gouverneurs et de nos principaux fonctionnaires publics.
(Le Courrier
belge, 29 février 1832)
Fin 1832,
Charles Motte passe une commande à Madou : Douze dessins lithographiques pour 1833. En 1834, ce sont des sujets de femmes et M. Madou en
a dessiné de délicieuses (L'Artiste,
2e année, 1834, n° 22, p. 8). Il existe une correspondance entre
Motte à Madou, entre 1833 et 1836 (Guislain,
p. 159-165).
Madou se
lie d'amitié avec l'écrivain Henri Monnier, qui l'invite régulièrement à Paris
(Guislain, p. 137).
Il épouse le 4 septembre 1833 la demi-soeur
d’Adolphe Quetelet. Sous l'influence de sa femme, il se lance vers 1835 dans la
peinture de genre et d'histoire, principalement des scènes du XVIIIe
siècle (scènes de cabaret, de la vie quotidienne, scènes populaires). Il expose
au Salon de Bruxelles de 1842 un tableau Le Croquis appelé aussi Le
passe-temps, qui sera lithographié par Ghémar. Le mariage de Madou le fait
changer de milieu : il passe de l'estaminet au salon et des kermesses au
garden-parties (Van der Marck,
100).
Il poursuit cependant son activité
lithographique, et collabore à la revue L'Artiste,
publiée sous la direction de l'écrivain Charles Levêque, de 1833 à 1835.
Portrait de Gustaf Wappers.
Vers 1835, il illustre une contrefaçon de Nouvelles des cent-et-un (voir
Borremans).
En 1835 paraît l'ouvrage de Colin de Plancy, Fastes militaires des belge ou histoire des
guerres, sièges, conquêtes, expéditions et faits d'armes qui ont illustré la
Belgique depuis l'invasion de César jusqu'à nos jours, Bruxelles, au bureau
des fastes militaires, 4 vol. in-8°, 4 cartes et 21 planches lithographiées par
Lauters et Madou.
Il illustre l'ouvrage d’Auguste Voisin[8],
Annales de l'École flamande, moderne, Recueil de morceaux choisis parmi les
ouvrages de Peinture, Sculpture, Architecture et Gravure, exposés aux salons
d'Anvers, de Bruxelles, Gand et Liège ; gravés au trait sur acier par M.
Charles Onghena, ou lithographiées par MM. Madou, Lauters, Fourmois, Vander
Haert, G. Simonau, Baugniet, etc. ; avec des notices descriptives,
critiques et biographiques, Gand, 1836.
L'exposition nous révèle cette année quatre ou
cinq talents de premier rang, Vanderhaert, Madou, Sturm, Deloze, Künen [sic], et même Kreins et Wauquier [sic], qui ont
touché pour la première fois un crayon lithographique dans les ateliers de M.
Jobard
(Le Courrier belge, 3 septembre 1842).
En 1836, il obtient une médaille d'or au salon
de Bruxelles avec La physionomie de la
société en Europe depuis 1400 jusqu'à nos jour, album de planches, sorte
d'encyclopédie du costume accompagnée de texte de Collin de Plancy, publié en
1835-1836 par Antoine Dewasme.
En 1837, une médaille d’or lui est attribuée
par le ministère de l’Intérieur (Le Courrier Belge, 15 janvier 1837).
De 1838 à 1841, sont publiés, en dix
livraisons, ses dessins pour Scènes de la
Vie des Peintres de l'École Flamande et Hollandaise, ), 20 planches
lithographiques sur Chine collé hors texte, format in-plano (61x43) imprimés
par De Gobert. La publication entamée par Dewasme et poursuivie par la Société
des Beaux-Arts, dont Madou est membre depuis sa fondation en octobre 1838. Il
présente au Salon de Bruxelles en 1839 des lithographies de cet ouvrage (n° 361
du catalogue), ainsi que des aquarelles (nos 358-360).
Il lithographie, avec Lauters, les planches
pour Voyage à Surinam de Pierre-J. Benoit, éditée par la société des
Beaux-Arts, en 1839.
Dans l'Almanach du Gotha de 1839 sont
reproduits les portrait des princes Albert et Ernest de Saxe-Cobourg, gravés
d'après les dessins qu'il fit à Bruxelles, lors d'un passage des princes dans
notre pays.
En
1839, Madou lithographie « un des tableaux de Brackelaer »
présenté au Salon de Peinture de Bruxelles (Le
Courrier belge, 22 août 1839)
Il livre la première planche de la revue La
Renaissance en 1839 : Garde bourgeoise en goguette et la 19e
planche de la 3e année, en 1842, Le portrait frappant.
Il illustre Croquis de Bruxelles, un album de 12 planches publié en 1840 par
la Société des Beaux-Arts.
Il
participe à l'illustration de l’Histoire
de la Belgique de Théodore Juste, qui paraît en livraisons à partir de 1840
(Le Courrier belge, 7 septembre 1840). En 1841, il
lithographie Étude de cheval, d’après Ph. Wouverman, imprimée par Pierre
Degobert, puis l’année suivante, Scènes de la vie des peintres de l'École flamande et Hollandaise.
Il participe au Salon de Paris en 1855 (il est
alors chevalier de l'ordre de Léopold) et y présente Les trouble-fête (peint
en 1854, aujourd'hui aux MRBAB) ; Scène flamande de la fin du XVIIIe
siècle (qui appartient au gouvernement belge) et La fête au château
(qui appartient au baron de Man de Lennick).
En 1856, il collabore au premier numéro de la revue L'Iuylenspiegel :
Le numéro
spécimen qui vient de paraître est revêtu, à l’entête, d’une remarquable
vignette signée Madon [sic pour Madou] présente une charge du baryton
Carman, qui nous semble bien faite (L’Eclaireur,
6 février 1856).
Il est membre de l'Académie royale de Belgique,
et fondateur et Président de la Société des aquarellistes. Il expose comme
vétéran à la Société Libre des beaux-arts en 1872.
Peu après la mort de son beau-frère Adolphe
Quetelet, survenue en 1874, un décès qui l'affecte beaucoup, l'architecte
Alphonse Balat s'adresse à lui pour exécuter six peintures pour le château
royal de Ciergnon (Guislain, p.
121).
Son fils,
Adolphe Madou (1834-1854) était peintre également ; le graveur Albert
Delstanche était son petit-fils.
Adresses : Rue des Tanneurs, 430 <1818, chez sa
mère> ; Rue Terre-Neuve <1820-1823 chez sa mère> ; Rue de
Namur, 12 <1834-1835> ; Rue de la Limite, 4 <1848
ca-1864> ; Chaussée de Louvain <1864>.
Annuaires : Mauvy,
1834 ; Mauvy, 1835 ; Tarlier, 1851 (rubrique
"peintres").
Bibliographie : Jobard,
Rapport, t. 2, p. 277 ; Larousse
XIXe, t. 10, 1873, p. 899 ; L'illustration européenne, 21 avril 1877 (notice nécrologique, avec
portrait) ; Stappaerts, Félix, Notice sur Jean-Baptiste Madou, artiste
peintre, Bruxelles, 1879 ; Hymans,
Henri, Madou (Jean-Baptiste) dans Biographie nationale, t. XIII,
Bruxelles, 1894-1895, col. 24-40 ; Van
Bastelaer, René, La lithographie wallonne et hennuyère dans Catalogue
général à la section des Beaux-Arts de l'exposition de Charleroi 1911,
Bruxelles, 1911, p. 438 ; Hymans,
Lithographie, p. 425, 440 et
passim ; Dominique, Nos peintres lithographes. I dans La Gazette, 4 octobre 1935 ; Dominique, Nos peintres lithographes. IV. La
lithographie en Belgique. Ses débuts dans La Gazette, 15 octobre 1935 ; Dominique, La
lithographie en Belgique de ses
débuts à la révolution de 1830 dans La
Gazette, 21 et 22 octobre
1935 ; Dominique, Nos peintres lithographes. VI. Comment Madou devint lithographe dans La Gazette, 31 octobre 1935 ; Guislain,
A., Caprice romantique, le
"keepsake" de M. Madou, Bruxelles, 1947 ; Bautier, p. 383-384 ; Liebrecht, p. 36-39 ; De Seyn, t. 2, p. 702-703 ; Van der Marck, Arnould, p. 449-453 ; De Ingres à Paul Delvaux.
Académie royale de Belgique, Bruxelles, 1973, p. 4 ; Roberts-Jones, Philippe, Madou et Quetelet dans Bulletin de la Classe des Beaux-Arts,
Académie royale de Belgique, 5e série, LVI, 1974, p. 200-204 ; Walch, Nicole, J.-B. Madou lithographe, cat. exp., Bruxelles, Bibliothèque royale
Albert Ier, 1977 ; Dankaert,
Lisette, Wellens-De Donder,
Liliane, Calcoen, Roger, André-Félix,
Annette, Elkhadem, Hosam, Belgica in orbe, cat. exp., Crédit
Communal de Belgique, 1977, p. 70-73 (n° 82, planche p. 73) ; Oukhow, Catherine, Les journées de septembre,
cat. exp., Bruxelles, Bibliothèque royale Albert Ier, 1980, cat.
55, 60 ; Schoonbaert, Lydia
M. A. & Cardyn-Oomen, Dorine,
Tekeningen, aquarellen en prenten 19de et 20ste eeuw, Koninklijk
Museum voor Schone Kunsten Antwerpen, Ministerie van Nederlandse Cultuur -
Koninklijk Museum voor Schone Kunsten Antwerpen, 1981, p. 330-332 ; Piérard, Christiane, L'image imprimée à Mons avant 1882 dans Images imprimées en Hainaut, Ministère
de la Communauté française, 1981, p. 38-44 ; Barbin, Madeleine et Bouret,
Claude, Inventaire du fonds français,
Graveurs du XIXe siècle, tome 15, Mabille-Marville, Bibliothèque nationale, département des Estampes,
Bibliothèque nationale, Paris, 1985, p. 6 ; Joachim Lelewel en Belgique
: commémoration 1786-1986, cat. expo, Bruxelles, Bibliothèque royale de
Belgique, 1986, passim ; Librairies Schwilden et Vande Plas,
Bruxelles, cat. de vente publique, 17 décembre 1988, n° 449 ; Kerremans, Richard, Madou Jean-Baptiste dans DPB, t. 2, p. 663 ; Librairie Michel Lhomme, Liège, Cat. de vente publique, 29
janvier 2005, n° 441 ; Godfroid,
128, 140, 142-143, 565, 607, 696-698, 705, 767, 770 ; Librairie Michel Lhomme, Liège, Cat. de vente publique, 20
septembre 2008, n° 45 ; Jean-Baptiste
Madou, exposition, 9.11-6.12.2010,
Bruxelles, Musée Charlier, 2010.
Collections : Antwerpen, Koninklijk Museum voor Schone
Kunsten ; Bruxelles, KBR, Estampes ; Liège, Collections artistiques
de l'Université ; Louvain-la-Neuve, Bibliothèque de l'Université
catholique de Louvain ; Mons, Bibliothèque centrale ; Saint-Gilles,
Maison communale.
[1] Devillers,
Léopold, Supplément à la bibliographie montoise (Extrait du tome 3e, IIIe série, de la Société
des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut), Mons, 1870 (réédition Emile
Van Balberghe, Bruxelles, 1982). N° 7994 de Rousselle.
[2] Adolf Menzel (1815-1905), peintre et talentueux lithographe allemand.
[3] Vanderhaeghen, Ferd., Bibliographie
gantoise, recherches sur la vie et les travaux des imprimeurs de GandGand,
impr. de Eug. Vanderhaegen,
t. V, 1865, p. 106.
[4] Bibliographie de France, 28 mars 1827, no. 285 (Gravures et lithographies étrangères, introduites avec autorisation).
[5] Bibliographie de France, 22 janvier 1831.
[6] Il s’agit de Jacques-Louis David, que Jobard a bien connu quand il résidait à Bruxelles.
[7] Jobard écrit phonétiquement. Ceci nous indique que le nom Lauters était prononcé à la flamande.
[8] L'artiste, 2e année, 1834, n° 3, p. 8 annonce : On
dit que M. Voisin de Gand est nommé inspecteur des monumens historiques de la
Belgique.